Pauvre SCPP !!
Le seul mérite de la "piraterie" c'est au moins d'occuper enfin quelques organisations professionnelles qui jusqu'à présent n'avaient pas grand-chose d'autre à faire que de vivre confortablement sur les cotisations de leurs membres. Ce qui se passe tient en quelques mots : petit, mesquin et minable. Ca devait arriver: la société civile des producteurs phonographiques (SCPP) a déposé, lundi 28 juin 2004, une vingtaine de plaintes contre X pour piratage de musique en ligne et le partage de fichiers audio, sans autorisation, sur un réseau peer-to-peer. Cette ridicule opération est menée par Marc Guez, directeur de la SCPP et désormais nouveau Don Quichotte du disque, qui semble oublier - si tant est qu'il le sache - que sa mission première est de faire un peu rêver les consommateurs et pas de les poursuivre au motif que eux maitrisent les nouvelles technologies et qu'ils s'en servent pour trouver sur le net ce qu'ils ne trouvent pas ailleurs, ou qu'ils trouvent à des tarifs qui frôlent le vol. Nos producteurs français ne supportent pas de voir un media qui leur echappe et sur lequel ils ont refusé de s'installer depuis des années, mais se remettre en question semble bien plus compliqué pour eux que de jouer la carte de la facilité minable : ne surtout rien faire d'innovant et de créatif mais faire du droit !
Loin de moi l'idée de légitimer une pratique illégale, juste le désir de souligner ces éléments : quand on a pas de talent et pas d'idées, on porte plainte. Allez Monsieur Guez, continuer de faire rêver les français comme ça, et l'iTunes Music Store aura encore de splendides jours devant lui.
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