Moog Modular V
12 août 2003 - par babaille
Arturia nous propose son dernier logiciel Moog Modular V. Ceci est un émulateur du célèbre et mythique Moog 55. Tous les potentiomètres et unités du Modular ont été recréés avec une interface tout à fait splendide et d'un réalisme saisissant. Les panneaux de bois, les touches du clavier et les câbles pour connecter les différents modules sont présents à l'écran commme si vous étiez au commande d'un vrai modulaire !
| Configuration | |
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Moog Modular V fonctionne sous MacOS 9 et MacOs X (natif) ainsi que sous Windows (de Win 95/98 jusqu'à Win XP).
Comme tout émulateur de synthé, il vous faudra une machine bien véloce. Par exemple, le logiciel est inexploitable avec un PowerBook G3/233 sous MacOs X 10.6 (le mac est trop lent), et assez moyen sur un 9500 en G3/500 sous MacOS 9 ou encore un Celeron 400 sous Windows98. Sur ces machines, l'indicateur de consommation du processeur passe rapidement au rouge lorque le son est un peu trop fourni d'effets.
Mieux vaut passer directement aux derniers iMac à partir du G3/800 ou alors aux G4 pas plus vieux de deux ans et aux Pentium IV pour les PC. Le logiciel fonctionne en autonome sous MacOs X et sous Windows. Sous MacOS 9, on ne peux installer le Modular que sous forme de plug-in pour Cubase, Logic ou ProTools.
| Tour d'horizon | |
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Les potentiomètres et connecteurs étant très nombreux, l'interface propose trois modes d'écran pour faciliter la visualitation et le contrôle du logiciel. Un premier écran affiche toute la partie synthé pour la programmation des sons. Un second ecran permet de visualiser le séquenceur et les effets, ainsi qu'un clavier virtuel de 5 octaves. Enfin, un dernier écran ne montre que le clavier virtuel et les controleurs MIDI.
Pour tous les modes d'affichage, le haut de la fenêtre reste identique afin de pouvoir paramétrer le MIDI (entrée, canal et zone de clavier), le changement d'octave, la sortie audio du logiciel, le chargement, la séléction et la sauvegarde de ses banques de son, la contrôle visuel des câbles virtuels, l'activation des effets et enfin le choix des trois modes d'affichage de l'écran.La programmation des sons se fait en connectant virtuelement des câbles entre des connecteurs d'entrées et de sorties de modules. Avant de pouvoir entendre la moindre note, il faut construire soi-même le cheminement de ce qui va générer le son: générateur, enveloppes, filtres... C'est de la programmation modulaire, si vous n'êtes pas familier avec ce concept, cela pourra vous paraitre complexe. Mais ne soyez pas découragé car l'interface graphique du Moog Modular est très bien conçue et rapidement cette "usine à gaz" vous semblera bien plus simple d'approche.
Retenez simplement que ce synthé est constitué de différents modules qui ont chacun un fonction propre. Ce que vous avez à faire est de relier la sortie d'un module sur l'entrée d'un autre avec des câbles virtuels. Cliquez sur un connecteur et le logiciel vous indique tous les autres connecteurs succeptibles d'y être raccordés. Glissez la souris sur le connecteur de destination et un câble virtuel se dessine tout en bougeant sous l'effet de la pesanteur. L'effet est saisissant, on a vraiment l'impression d'avoir des vrais spagghetis qui pendent sur la facade du synthé. Arturia pousse même le bouchon au point de pouvoir régler l'élasticité des câbles et la possibilité de les écarter quand le curseur de la souris passe devant afin de mieux visualiser les connecteurs cachés derrière!!
Cette photo (cliquer sur la vignette) vous présente l'interface du synthé. On y trouve des modules de filtre passe-bas, un LFO avec des formes d'ondes en sinus, triangle ou dent de scie, des enveloppes de type ADSR et des oscilateurs. Pour mieux s'y retrouver, il est possible de donner une couleur particulière à un câble et ainsi mieux le repérer. On peux masquer tous les câbles d'une même couleur, ce qui permet de garder une vision claire de la programmation du son.
Pour enrichir le son, on trouve un sequenceur et trois effets: filtre, delay et chorus. Le filtre un un gigantesque égaliseur allant de 125 à 5600 Hz avec coupe-bas et coupe-haut. Le delay propose des reglage indépendant pour la sortie gauche et droite. Le chorus stéréo possède trois type de réglages de base.Enfin, le clavier propose le pitch-bend, la modulation MIDI, le glide (effet glissendo entre les notes) et autre réglages généraux. Une palette permet de contrôler le son en temps réél sur deux voix selon des axes X et Y.
| Les sons | |
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Une très large banque de son est fournie avec le logiciel, ce qui est le meilleur moyen de découvrir la puissance sonore du Modulaire et de visualiser comment les câbles virtuels relient les différents modules.
Pour ce qui est des sons, les possibilités sont énormes et la qualité est au rendez-vous! Des basses analogiques chaudes et rondes, des pads et nappes riches en harmoniques, des claviers vintages, des cordes synthétiques slappées ou pincées, des percussions, des boucles sequencées... Il y en a pour tous les goûts. Tout cela sonne vraiment bien, à condition je le rapelle d'avoir une machine bien musclée.
| Conclusion | |
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Arturia frappe encore d'un grand coup avec cet émulateur de Moog. Que vous soyez fou de synthèse, à la recherche de sons vintages ou blasé des sons echantillonées tout propres, ce logiciel trouvera facilement une place dans votre home-studio pour agrementer vos morceaux d'une nappe profonde ou d'une basse analogique bien ronde.
Le Moog Modular est visible sur le site d' Arturia.
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